Courte biographie

Courte biographie


31 octobre 1895 : naissance de Marius Albéric Robert Guironnet, à deux heures du soir au domicile parental, Grande Rue, à Tournon. « Né de Désiré Albéric Elie Guironnet, âgé de trente sept ans,  confiseur ; et de Marie Rosine Célina Valla, âgé de trente trois ans, demeurant avec lui. "


12 septembre 1914 : Albéric devance l’appel de trois mois et signe son engagement volontaire « pour la durée de la guerre »  à la mairie de Tournon le 12 septembre 1914 (il avait dix-huit ans et dix mois). Inscrit sous le numéro 71 de la liste du canton de Tournon ; classé dans la 3èmepartie de la liste en 1914. Il est affecté 54èmerégiment d’Artillerie, et arrive au corps le 13 septembre 1914 – sans doute à Lyon) dans la fonction de 2èmecanonnier-conducteur. Participe à la "Course à la mer".
Albéric Guironnet en juillet 1915, à Arras :

6 octobre 1915 : affecté au 2ème Régiment d'Artillerie de Campagne. Dans la Somme.
20 janvier 1916 affecté au 103ème Régiment d'artillerie Lourde, 31ème batterie. Participe à la bataille de la Somme (1erjuillet 1916 – 18 novembre 1916) qui fut plus meurtrière encore que celle de Verdun : plus de 400.000 morts, dont près de 20.000 pour la seule journée du 1erjuillet 1916.

14 mars 1917 : Subsistant à la 30 ou 31ème batterie du 103ème Régiment d’artillerie lourde;  cesse la subsistance le 1er septembre 1917, évacué du front le 20 octobre 1917, après avoir subi une attaque au gaz (bataille du Chemin des Dames).

Octobre 1917 à mai 1918 : en convalesence à Tain l'Hermitage. 

Juin 1918 : engagé "volontaire" pour le Front de l'Orient (Salonique).

Albéric pendant son affectation au Front de l'Orient : 



10 Septembre 1919  : Démobilisé. Retour à Tain l'Hermitage sans doute fin septembre 1919.

25 février 1920 : Acquisition d'une maison 8 rue de L’Ile à Tournon (5.000 francs), où la première chocolaterie sera installée. 
12 mars 1920 : Acquisition du matériel et de la clientèle de la fabrique de bonbons au chocolat des frères Margirier, créée en 1860 à Annonay, pour 160.000 Fr.
19 juillet 1920 : mariage avec la toute gracieuse Antoinette Lagier, de Paris (Journal de Tournon du 24 juillet 1920). 
1924 : déménagement de l'usine dans les locaux d’une menuiserie à Tain l’Hermitage – 12 route de Valence, la future Nationale 7. L'emplacement est toujours occupé par la Valrhona et la Cité du Chocolat.
1924 - 1929 : constitution d'un réseau de dépôts, de représentants et de voyageurs de commerce en France et en Belgique. Fondation d'un établissement à Paris (« Magasin et dépôt rue de Charenton, n°35 »).
Début des années 30 (?)  : expansion en Tunisie (où la Chocolaterie du Vivarais devient "Fournisseur officiel du Bey de Tunis") puis en Algérie.
Juin 1934 : avec son ami Marc Chapoutier, ouverture du Cabaret du Vivarais, en face de la chocolaterie, où l'on déguste des chocolats, mais aussi "ses vieux vins, ses friandises et autres bonnes choses à des prix très modérés." Il y recevra la visite, entre autres, de Charles Trenet, Gaby Morlay, Jules Berry, Raimu... de passage à Tain pour rejoindre le midi par la Nationale 7. C'est  le lieu de rencontre de la bourgeoisie locale.
Juin 1936 : occupation de l'usine par des syndicalistes menés par Cartier, professeur à Valence.
Septembre 1936 : nommé président des Jeunesses Radicales de Tain-Tournon.
1937 : Albéric tombe malade. Un cancer du pylore est diagnostiqué. C'est sans doute à cette époque que son épouse, Antoinette, entre en contact avec le père Georges Finet (père spirituel de Marthe Robin et fondateur des Foyers de Charité) et que ce dernier lui présente son beau-frère chirurgien,  le professeur Ricard. A partir de cette année, Antoinette fera de nombreuses visites à Chateauneuf de Galore, souvent accompagnée de ses deux filles ainées, Thérèse et Monique, ainsi que de nombreux dons, en espérant le miracle.
30 Aout 1938 : mort d'Albéric Guironnet. Le miracle n'a pas eu lieu, et la pose d'un bouton de Jaboulay par le professeur Ricard n'a pas guéri Albéric.
Janvier 1939 : vente de la Chocolaterie du Vivarais à Tony Gonnet, chocolatier à Chambéry. Elle est renommée "Etablissements Gonnet".
1940/1945 : le produit de la vente de la Chocolaterie est confié à l'homme de confiance du Père Finet, Pierre Giroy, pour le placer dans le "Coffre du Vatican", à l'UBS, à Genève (ainsi nommé par le père Finet). Malgré un procès contre Pierre Giroy gagné en 1951 en première istance, Antoinette ne récupèrera jamais son argent.
Novembre 1951 : le modus operandi du Père Finet est documenté grâce au procès intenté par Pierre Neyron de Champollon (patron des usines Rasurel, à Lyon), un autre de ses nombreuses victimes. 
1984 : rachat de la Chocolaterie par le groupe Savencia, qui prend le nom de Valrhôna.













Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Y'a pas de mal à se faire du bien!